Un maroquinier travaille principalement le cuir, mais il lui arrive de manipuler d’autres matériaux comme les textiles, les os, les écailles, la peausserie, le synthétique… Ces matériaux servent, notamment, à fabriquer des produits comme les sacs, les portefeuilles, les ceintures, etc. Le maroquinier manie, par ailleurs, différents matériels et machines de confection de ces produits et est capables d’en assurer la maintenance. Vous souhaitez devenir maroquinier ? Découvrez comment réaliser cet objectif et quelles formations suivre pour y parvenir.
Sommaire
Quelle formation pour devenir maroquinier ?
Pour devenir maroquinier en atelier, il est impératif d’obtenir un CAP Maroquinerie. Si vous êtes intéressé par l’univers équin, vous pouvez opter, plutôt, pour le CAP sellerie. Pour créer votre propre entreprise, le niveau bac pro est fortement indiqué. Enfin, le BTS s’adresse aux jeunes qui envisagent des activités purement créatives.
Ci-dessous une liste des principales formations que vous pouvez suivre pour vous préparer au métier de maroquinier :
- CAP Maroquinerie
- CAP Sellerie générale
- CAP Sellerie harnacheur
- Bac pro Métiers du cuir, option maroquinerie
- BTS Métiers de la mode, option chaussure et maroquinerie
En quoi consiste le métier de maroquinier ?
Le métier de maroquinier consiste à confectionner des articles en cuir. Il travaille, principalement, dans le domaine de la mode, mais il est également sollicité par les constructeurs automobiles, les fabricants de meubles, le nautisme, l’équitation, etc.
Un maroquinier reconnu pour la qualité de ses créations commence son travail en dessinant les ébauches de son projet. Il réalise un patron à partir des esquisses dessinées, puis sélectionne le type de cuir qui convient le mieux à la fabrication. S’il s’agit d’une production en série, il commence par la réalisation d’un prototype.
Compte tenu du fait que les pièces de cuir peuvent coûter cher parfois, le maroquinier doit veiller à ne pas abîmer la matière première et à ne pas générer trop de chutes. Il réalise un traitement complet du cuir, le plaque, puis le glace sous une presse et procède, ensuite, à l’assemblage des différentes parties. Cette dernière étape peut se faire par couture, par piquage, par collage, par rivetage, par piquage, etc.
Il accessoirise, ensuite, l’ouvrage en cuir, par exemple en posant des sangles ou des bandoulières, en cousant des doublures en tissu, en intégrant des boucles, des boutons pressions, etc. En plus de l’aspect esthétique des articles, le maroquinier doit veiller à leur solidité et leur durabilité, et ce, tout au long du processus de fabrication.
Quelles perspectives d’évolution ?
En accumulant de l’expérience et en développant un haut sens artistique au sein d’une grande maison de luxe ou une grande enseigne, le maroquinier peut se consacrer à des activités créatives. Il peut, par exemple, se lancer dans une carrière de protoypiste ou encore se spécialiser dans le secteur du luxe en créant des pièces uniques pour des clients tirés sur le volet.
En choisissant de travailler à son compte, le maroquinier devra faire preuve de solides notions de vente et de marketing, en plus de son savoir-faire artisanal.
Le secteur de la maroquinerie en chiffres
En 2016, la production du secteur de la maroquinerie représentait, en France, un montant s’élevant à plus de 4,8 milliards d’euros. En 2017, le secteur a produit plus de 11 millions de sacs à main et quelques deux millions de ceintures.
Totalisant plus de 20.000 emplois, les entreprises du cuir sont principalement localisées en Île-de-France et dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Les ouvriers en atelier constituent plus de deux tiers des ouvriers et autres professionnels de la maroquinerie française. En 2017, le secteur de la maroquinerie a terminé l’année avec une balance commerciale dans le vert. Durant cette même année, les importations ont réalisé 3,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires, contre 6,5 milliards pour les exportations.